Depuis le point d’achèvement de l’Initiative Pays Pauvre et Très Endetté (IPPTE) en 2010, la RDC a recouvré la viabilité de son endettement. Grâce à une politique d’endettement prudentielle instaurée depuis cette période, celle privilégiant les prêts concessionnels, le pays a pu préserver la soutenabilité des finances publiques. il est vrai qu’aujourd’hui, pour assurer son développement, la RDC a énormément besoin de financement, notamment ceux émanant de ressources extérieures. Ayant estimé nécessaire de préserver la viabilité des finances publiques et pour éviter que le pays ne retombe dans le surendettement, l’Etat a décidé de renforcer l’arsenal juridique qui encadre la gestion de la dette publique (extérieure et intérieure), ainsi que la garantie de l’Etat.
Ce cadre juridique est constitué notamment de:
La certification de la Dette Publique Intérieure constitue l’assurance que celle-ci est valable avant de requérir l’approbation de l’autorité compétente. Elle relève de la Direction Générale de la Dette Publique (DGDP) et est approuvée par le Ministre des Finances, pour sa prise en compte et son intégration dans le grand livre de la Dette Publique.
Les mesures économiques du 30 novembre 1973, bien connues sous le nom de zairianisation, avaient permis à l’Etat Congolais de retirer des biens (plantations, usines, fermes et fonds de commerce…) ayant appartenu aux expatriés pour les attribuer aux nationaux.
Ces mesures ont fait naître l’obligation pour les acquéreurs, de payer aux anciens propriétaires, via l’Etat, l’intégralité de la valeur des biens acquis, valeur arrêtée et convenue par les parties, lors de la remise et reprise.
L’évaluation des Biens Zairianisés a pour objet de permettre à l’Etat propriétaire d’avoir une idée complète et correcte sur la valeur desdits biens.